Tu en as marre des régimes?

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Parce que tu penses que si tu ne réussis pas à maintenir ton poids de forme,

c'est parce que tu manques de volonté.

Or,  garder un poids stable n'est PAS pas une question de volonté.

Ni une question de contrôle mental.

Ton corps est naturellement conçu pour maintenir un poids stable.

==) Je vais t'expliquer pourquoi ça déraille chez toi et comment régler ça une bonne fois pour toutes.

Pendant plus de 25 ans, j’étais persuadée d’être imparfaite.

Je me trouvais trop grosse.

Alors que je ne l'étais pas.

Je pensais qu’en maigrissant, je deviendrais parfaite et que je serais alors capable de m'occuper vraiment de ma vie.

Je ne ressentirais plus ce sentiment d'impuissance qui me dévorait.

J’ai suivi des millions de régimes.

Ils m'ont rendue boulimique à en arracher la bourre des fauteuils.

A attaquer le papier peint.

Le chat.

J’ai perdu puis repris, puis reperdu l’équivalent pondéral d’un SUV avec 2 gros tigres dedans.

Aujourd’hui, je pèse exactement le même poids qu'à mes 13 ans, avant que je n'entame mon premier régime.

Quand j'avais un poids tout à fait normal.

Le poids que je pèse aujourd'hui n'est pas le poids dont je rêvais alors.

Le poids dont je rêvais est celui d'une anorexique.

D'une photo d'ado cachexique retouchée dans un magazine.

D'un squelette.

Mais, c'est le poids qui me va.

Qui me donne une silhouette dans laquelle je me sens bien.

Dans laquelle je me sens belle.

En accord.

Aujourd’hui, je mange ce que je veux et ce poids se maintient tout seul.

Pourtant, j’ai cru pendant toutes ces années que maintenir un poids stable était impossible sans faire régime et sans me priver.

Que je devrais me restreindre et me contrôler toute ma vie pour le conserver.

Que toute ma vie, ce serait pénible.

Et même que je devrais sans doute me résigner à une silhouette qui ne me convenait pas.

C’est faux.

J'ai finalement compris ce qui se passait réellement en moi.

Et surtout, j'ai compris comment en sortir.

Manger est redevenu naturel.

Instinctif.

Sans prise de tête.

Sans stress.

Et, je ne mange pas toujours "équilibré".

Je déteste les légumes (une tige de céleri dans mon bloody mary, ç'est mon max).

Les phases alimentaires bizarres qui durent des semaines alternent avec des phases de repas plus classiques.

Alors que je suis plutôt flexitarienne, j'ai eu une phase viande crue hardcore incompréhensible qui a duré 2 mois.

Hardcore = un câpre ou une tuilette de parmesan sur mon carpaccio étaient INENVISAGEABLE.

J'ai pensé consulter le jour où j'ai croisé une brave vache dans son pré et que je me suis mise à saliver comme un gros fauve en rut.

Et puis c'est passé.

Au milieu de mon cycle, je ne me nourris que de desserts et de friandises.

Ce sont les "pré-ragnagnas days".

A la maison, tout le monde adore.

On fait tous péter notre glycémie dans la joie et la bonne humeur.

Et puis, le sucre ne me dit plus rien pendant des jours.

(Non, ça c’est un gros mensonge, ha ! ha ! :-)

J’ADORE toujours les douceurs mais, je n’éprouve plus le besoin d’en manger.

En général, une bouchée me suffit.

Et quand j'en mange plus, je ne grossis pas.

Je ne refuse JAMAIS une sortie.

Et je ne me restreins jamais quand je sors.

(Sinon, pourquoi sortir?)

Au resto, je mange ce que je veux.

Mais je fais gaffe avec l'alcool.

Avec l'âge, j'essaie de rester si pas sobre, du moins présentable.

Tout le monde filme aujourd'hui.

Il est loin le temps où l'on pouvait envoyer valser sa culotte à la tête de son voisin en toute impunité.

C'est dommage, ça mettait vite l'ambiance, je trouve.

On se faisait plein d'amis...

Bref, je mange à ma faim, ce que je veux, ce que j’aime quand j’en ai envie.

Avant, je ne pouvais rien conserver chez moi.

Je dévorais tout.

(Mon amour, il est où le sac de ciment que j’ai acheté hier ?)

Aujourd’hui, les chips et les paquets de gâteaux sèchent d'ennui dans mes armoires.

Parfois, j'en mange pour me faire plaisir puis je les ré-oublie.

Je ne fais pas de sport, je déteste ça.

Mais je fais du yoga.

Et du lever de chat:

saisir un chat (entre 4 et 5 kilos), le soulever, le câliner et le reposer au sol.

Répéter l'exercice autant de fois que le chat est d'accord.

Je ne me force plus.

Je ne me prive plus.

Je fais et mange ce qui me fait du bien.

Ce qui est bon pour ma santé et mon moral.

J’ai jeté ma balance.

Elle ne sert plus à rien.

Je me plais bien maintenant.

Je me trouve plutôt jolie pour mes 50 ans.

Toutes mes pensées auparavant colonisées par l’obession de la nourriture et de mes bourrelets,

 je peux les consacrer pleinement à présent à me concentrer sur mes projets, sur la vie sensationnelle que je désire pour moi et pour ceux que j’aime.